Géophysique
L’imagerie géophysique pour ausculter le sous-sol et surveiller la dépollution
L’imagerie géophysique pour ausculter le sous-sol et surveiller la dépollution
Dans le cadre du diagnostic et de la réhabilitation de sites pollués, de nombreuses investigations sont nécessaires afin de localiser les sources de pollution, de détecter des cuves, des réseaux ou tout autre objet enterrés, et pour suivre efficacement des processus de remédiation.
L’imagerie géophysique de proche surface, avec ses différentes méthodes, peut apporter des informations pertinentes car elle permet d’appréhender la distribution spatiale des propriétés physiques du sous-sol de façon non-destructive. De plus, contrairement aux sondages et à d’autres méthodes in situ qui n’apportent qu’une information localisée, la prospection géophysique fournit des images du sous-sol en deux ou trois dimensions, de manière relativement rapide et à moindre coût.
Les outils géophysiques à disposition pour répondre aux problématiques des sols pollués sont : la tomographie de résistivité électrique, la polarisation induite, l’électromagnétisme, la magnétométrie et le géoradar. La méthode utilisée doit être choisie en adéquation avec les cibles recherchées, en tenant compte des conditions locales.
Envisol a récemment développé son expertise dans ce domaine et a déjà réalisé des campagnes géophysiques sur des anciens sites industriels afin d’apporter des éléments de réponse sur la présence de pollution dans le sous-sol et ses mécanismes de transfert.
Grâce à ce type d’investigation, Envisol peut proposer une implantation judicieuse des sondages de reconnaissance prévus pour un diagnostic environnemental. L’entreprise a pu obtenir des résultats concluants pour la délimitation de zones remblayées, la détection de pollution des sols par des métaux lourds et la sécurisation de sondages.
Envisol se positionne aussi sur la géophysique 4D utilisée pour monitorer en continu et sur le long terme une biodégradation d’hydrocarbures et ainsi optimiser les coûts liés à la réhabilitation d’une friche industrielle.
Les méthodes géophysiques choisies pour le suivi des processus de dégradation des polluants par des bactéries sont des méthodes géo-électriques. Les mesures sont réalisées en injectant dans le sol un courant électrique et en étudiant l’évolution de deux paramètres au cours du temps : le potentiel induit par l’activité de dégradation et le temps de relaxation du courant qui représente la quantité d’énergie emmagasinée par le sol et qui est proportionnel à la quantité de bactéries actives dans le panache de pollution. Le monitoring électrique 4D doit permettre de faire un suivi complet dans l’espace et dans le temps du processus de biodégradation, tout en permettant un gain financier en diminuant le nombre de sondages et d’analyses en laboratoire, et en optimisant le processus de traitement.
L’utilisation de la géophysique s’inscrit donc dans l’effort mené par Envisol pour développer des technologies innovantes pour favoriser la caractérisation et la réhabilitation des sites contaminés et faciliter les décisions et les actions qui seront à entreprendre pour redonner un usage à ces sites.
Par ailleurs, depuis janvier 2019, ENVISOL est membre de l’association AGAP Qualité – association regroupant les professionnels assurant ou utilisant des prestations dans le domaine de la Géophysique Appliquée – et s’engage à en respecter les recommandations.
Exemples de prestations
- Géoradar : Détection de réseaux – Sécurisation de sondage
- Cartographie EM : Détection de multiples sources de pollutions aux métaux lourds
- Cartographie EM et Tomographie de résistivité électrique : Caractérisation de remblais suspects
- Cartographie EM et Tomographie de résistivité électrique : Caractérisation d’une ancienne décharge communale
- La sismique réfraction